Une série d'estampes relatant la vie de Flore,
une élégante jeune femme toujours accompagnée de son Faune malin.
une élégante jeune femme toujours accompagnée de son Faune malin.















- Le sujet :
L’impact du numérique sur nos vies, et plus particulièrement l’emprise des ordinateurs de poche me préoccupent, la perte totale de convivialité, de spontanéité que ces bidules provoquent m’angoisse, l’absence presque totale d’opposition à la confiscation de notre autonomie par quelques multinationales me désespère...
J’ai donc commencé par esquisser des zombies qui se liquéfient, l’échine courbée sur leurs écrans, et autres joyeusetés du même tonneau… Puis je me suis dit que l’époque étant déjà légèrement anxiogène, ce n’était peut-être pas la peine d’en rajouter.
J’ai donc commencé par esquisser des zombies qui se liquéfient, l’échine courbée sur leurs écrans, et autres joyeusetés du même tonneau… Puis je me suis dit que l’époque étant déjà légèrement anxiogène, ce n’était peut-être pas la peine d’en rajouter.
- La forme :
En avant donc pour des jeux de mots potaches et des illustrations à l’esthétique rétro mettant en scène deux personnages chargés de références.
Le faune, ou le satyre, c’est pareil, gambade depuis la mythologie grecque jusqu’aux peintres pompiers en passant par les classiques. Je vous invite à jeter un œil aux faunes de Rubens, et à vous payer un petit plaisir coupable avec ceux de William Bouguereau ou Carlos Schwabe.
Flore reprend les stéréotypes de la muse féminine au service de l’affiche publicitaire Belle Époque, façon Alphons Mucha ou Eugène Grasset mais elle se permet aussi quelques dérapages inspirés par Marlene Dietrich ou Musidora.
Ils forment un duo érotico-burlesque, et je me plais à les imaginer amateurs de Félicien Rops.
Le faune, ou le satyre, c’est pareil, gambade depuis la mythologie grecque jusqu’aux peintres pompiers en passant par les classiques. Je vous invite à jeter un œil aux faunes de Rubens, et à vous payer un petit plaisir coupable avec ceux de William Bouguereau ou Carlos Schwabe.
Flore reprend les stéréotypes de la muse féminine au service de l’affiche publicitaire Belle Époque, façon Alphons Mucha ou Eugène Grasset mais elle se permet aussi quelques dérapages inspirés par Marlene Dietrich ou Musidora.
Ils forment un duo érotico-burlesque, et je me plais à les imaginer amateurs de Félicien Rops.
- La technique :
J’utilise le procédé de l’alugraphie, ou lithographie sur plaque. Je fais d’abord reporter mon dessin sur une plaque en aluminium grainé, normalement destinée à être montée sur une rotative. La plaque est redécoupée pour être détournée de sa fonction et remplacer la pierre lithographique.
Après l’avoir humidifiée, j’enduis la plaque au rouleau avec de l’encre litho. Le dessin apparaît grâce au principe de répulsion réciproque de l’eau et de l’encre grasse. Je dépose une feuille et passe le tout sous une presse pour obtenir une épreuve sur papier.
Chaque image est tirée en vingt-cinq exemplaires, tous uniques de par leurs imperfections.
Après l’avoir humidifiée, j’enduis la plaque au rouleau avec de l’encre litho. Le dessin apparaît grâce au principe de répulsion réciproque de l’eau et de l’encre grasse. Je dépose une feuille et passe le tout sous une presse pour obtenir une épreuve sur papier.
Chaque image est tirée en vingt-cinq exemplaires, tous uniques de par leurs imperfections.